Face au Mexique, la France jouera une grosse partie de son avenir dans ce Mondial 2010. Une victoire semble dans les cordes des joueurs de Raymond Domenech et Patrice Evra, le capitaine tricolore, y croit très fort.
A quelques heures d’affronter le Mexique pour leur deuxième match de cette Coupe du Monde, les Bleus ont une certitude, mais elle est de poids. Quoi qu’il arrive jeudi soir à Polokwane, les Tricolores ne seront ni qualifiés, ni éliminés, ce qui a le mérite d’enlever de la pression. Mais après la rencontre initiale face à l’Uruguay, et la confirmation des problèmes offensifs de la France, ce sont évidemment des buts et une victoire qui sont attendus contre les Mexicains. Un résultat dont ne semble pas douter le capitaine des Bleus.
« Nous attendons ce match contre le Mexique avec de l'impatience, mais également beaucoup de confiance. On a tous conscience que c'est un match important. Avant le début de la Coupe du monde, la qualification se jouait sur trois matches. Là, il n'en reste plus que deux. Même si la qualification ne sera pas acquise après ce match, il faut gagner pour se mettre en condition favorable en vue du dernier face à l’Afrique du Sud. On a réalisé une performance solide contre l'Uruguay. Il faut garder ça et gagner », a expliqué Patrice Evra, visiblement très optimiste avant la rencontre et confiant dans la force collective de son équipe.
Le joueur de Manchester United, qui sait ce qu’est la vie d’un groupe où les « stars » sont nombreuses, estime que chez les Bleus tout le monde tire dans le même sens, malgré ce qu’affirme une partie de la presse. « Ce n'est pas parce qu'il y a de bonnes affinités qu'on ira au bout, mais, depuis Tignes, tu sens que ce groupe a envie. Après chaque, entraînement, tu vois des gestes, des signes qui ne trompent pas. Quand à la fin d'une séance, un collègue te tape dans l'épaule et dit "allez ne lâche rien'", ce n'est pas faux, il ne triche pas. Après chaque repas, ce n'est pas chacun dans sa chambre. Ce groupe est soudé et je ne le dis pas pour faire plaisir aux journalistes. On sera solide jusqu'au bout », prévient le capitaine de l’équipe de France. Reste maintenant à transformer ces belles paroles, auxquelles on veut bien croire, en actes et dès jeudi soir contre le Mexique, placé dans la même situation que la France.