Au lendemain de la défaite en Suisse, l’Espagne s’est réveillée avec la gueule de bois, mais toujours confiante en les capacités de sa sélection à aller loin dans cette Coupe du monde.
Même si les journaux espagnols s’en sont donnés à cœur joie après la défaite face à la Suisse, visant principalement l’arbitrage en raison du but helvète hors-jeu et d’un ou deux pénaltys refusés à la « Roja » selon eux, ce résultat a eu le don de tempérer l’enthousiasme débordant autour de l’équipe. Marca rappelle ainsi « la leçon d’humilité » reçue par l’Espagne, et que « même si l’équipe reste sur son petit nuage, c’est la preuve qu’il peut y avoir des problèmes jusqu’au paradis » a lancé le quotidien madrilène.
Ancien de l’équipe nationale, Fernando Hierro en a ainsi profité pour faire parler son expérience afin de rétablir quelques vérités. « Les médias ont beaucoup parlé, mais personne n’a dit que cela allait être facile chez nous. Cette défaite fait mal par rapport à ce qu’on avait espéré, mais nous avons toujours notre destin en mains, et nous savons que nous pouvons redresser la barre », a expliqué l’ancien défenseur madrilène, désormais à la tête de la direction sportive d’une fédération espagnole qui, comme son équipe et son peuple, veulent croire au simple accident de parcours.