Incisifs, entreprenants et offensifs, les Allemands n’ont fait qu’une bouchée de l’Australie pour une entrée en matière impressionnante (4-0).
Toujours aussi à l’aise dans les phases de qualification ou de poule de Coupe du monde, l’Allemagne a comme d’habitude effectué une entrée tonitruante dans la compétition. La Mannschaft a déployé ce qui reste pour l’heure le football le plus léché et le plus varié de la compétition pour venir à bout d’une formation australienne qui a vu déferler sans relâche les vagues blanches. Et cela a commencé très tôt avec une reprise en force au second poteau de Podolski sur un centre de Müller qui fracassait la main de Schwarzer avant d’entrer dans le but (1-0, 8e). Le 2-0 n’était déjà pas loin avec des occasions très nettes manquées par Ozil puis Klose, avant que le grand buteur du Bayern Munich n’utilise sa tête pour reprendre un centre de Lahm et devancer tout le monde, y compris le gardien (2-0, 26e). Rien n’arrêtait une Allemagne en pleine confiance, à l’image de deux nouvelles occasions pour Ozil, en feu mais aussi en manque de réussite devant le but.
En deuxième période, l’Allemagne repartait sur les mêmes bases, mais l’Australie craquait complètement avec le rouge direct de Cahill, qui se lâchait avec un tacle par derrière qui n’échappait pas à l’arbitre (57e). Dès lors, la Mannschaft avait le mérite de rester fidèle à ses habitudes en ne baissant pas le pied d’un iota. Cela débouchait bien évidemment sur une ribambelle d’occasions, tout d’abord mal conclues, avant d’inévitablement finir au fond des filets sur un tir croisé de Müller (3-0, 68e) et un but comme à la parade de Cacau, parfaitement servi par Ozil (4-0, 70e). L’Australie parvenait à stopper l’hémorragie mais le mal était déjà fait, et l’Allemagne se pose immédiatement comme l’un des outsiders de ce Mondial avec un jeu collectif huilé et une puissance de feu offensive impressionnante.