Questionné sur Knysna et la Coupe du Monde 2010, Nicolas Anelka n'a pas hésité à régler ses comptes avec Raymond Domenech. Mais pas que...
La carrière internationale de Nicolas Anelka s'est terminée en eau de boudin en 2010. Exclu de l'équipe de France lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, pour avoir tenu des propos injurieux envers Raymond Domenech lors de la mi-temps du match de poules face au Mexique (0-2), l'ancien attaquant l’a toujours mauvaise. Surtout que huit ans plus tard, le sélectionneur d'alors a avoué, dans un reportage de Canal+ diffusé il y a quelques jours, qu'Anelka ne lui avait pas dit « va te faire enculer, sale fils de p... », comme L'Equipe l'a retranscrit dans son journal du 19 juin 2010. Une annonce qui remue le couteau dans la plaie chez tous les protagonistes de Knysna, et notamment chez Anelka.
« S'il avait dit ça le jour de cette Une, pas de grève des joueurs. Pas de grève, pas de bus. Donc pas de scandale mondial. Peut-être même une victoire dans le dernier match et une qualification à la clé. Mais ça n'arrangeait ni la Fédération ni L'Équipe de révéler la vérité... Il semblait préférable de la cacher, de condamner le geste solidaire envers moi. Je n'ai aucune rancoeur, juste un sourire en coin car le faux est voué à disparaître. Lorsqu'on dit la vérité, on dort bien. Et je dors très bien... », a balancé, dans les colonnes du JDD, le natif du Chesnay, qui lâche donc ses vérités en mettant Domenech, la FFF et L'Equipe devant leurs responsabilités.