L’attaquant de l’équipe de France a abordé le début de la préparation des Bleus à Tignes, l’aspect tactique mais surtout l’extrême motivation des Tricolores à l’approche du Mondial après les critiques méritées qui sont tombées sur eux.
On le sait, Nicolas Anelka n’a pas sa langue dans sa poche sur bien des sujets. L’ancien enfant terrible du football français est sur le point de disputer sa première Coupe du monde cet été, et il ne compte pas venir en simple touriste en Afrique du Sud. « On peut gagner la Coupe du monde avec la qualité du groupe que nous avons. Bien sur qu’on y va pour ça. C’est une très grande compétition, la première pour moi, mais je ne veux pas y être pour y être. Il faut faire un bon parcours sinon ça ne sert à rien », explique celui qui sait que l’équipe de France a beaucoup à prouver le mois prochain. « Il y a eu des critiques à notre encontre depuis longtemps. Mais quand on fait un match comme celui face à l’Espagne, elles sont justifiées », assure l’attaquant de Chelsea, qui estime que le groupe France est désormais cimenté avec l’annonce des 23 et la semaine très physico-tactique de Tignes.
« On a beaucoup travaillé sur le plan physique. Quand on est un joueur de haut niveau, il faut savoir tout donner pour être présent au moment voulu. Cela a été dur, avec beaucoup de travail lourd, mais c’était nécessaire et ça rapproche le groupe. Maintenant, on a qu’une envie, c’est de voir ce que ça va donner sur le terrain. On a les qualités et le jeu pour faire quelque chose, et la tactique du coach change aussi. Maintenant, cela ne me dérange pas, je suis à l’aise dans tous les schémas, je commence à avoir de l’expérience et si on est meilleure de telle ou telle façon, cela me va », a expliqué Nicolas Anelka, qui sait qu’avec le probable bouleversement tactique de Raymond Domenech sur le plan offensif, toutes les places sont encore à prendre.