Malgré la crise du Covid, le marché des transferts est toujours aussi fou, et notamment en Premier League, où des deals à plus de 100 millions d’euros ont encore vu le jour…
Avec le coronavirus, tous les clubs européens ont perdu énormément d’argent, à cause des matchs à huis clos pendant de longs mois. Même les mastodontes étrangers tirent la langue, comme le Barça, le Real ou la Juve. Enfin pas tous, car pendant ce mercato estival, la barre des 100 millions d’euros a déjà été dépassée deux fois en Angleterre avec les transferts de Jack Grealish à Manchester City pour 117 ME et Romelu Lukaku à Chelsea pour 115 ME. À United, les venues de Sancho et Varane ont aussi fait sauter la banque. De son côté, le PSG a fait des folies pour faire venir Messi ou Hakimi. Preuve que le foot européen est à deux vitesses, entre les clubs hyper-riches et les autres… Ce que Jurgen Klopp ne peut que regretter, alors que son Liverpool n’a déboursé que 40 ME pour acheter le défenseur français Ibrahima Konaté.
« Ils n'ont évidemment aucune limite »
« Nous ne pouvons pas nous comparer à d'autres clubs. Ils n'ont évidemment aucune limite. Nous avons des limites. Nous sommes autorisés à dépenser l'argent que nous gagnons. C'est ce que nous avons toujours fait. Les gens pensent que si vous ne recrutez pas de joueur, c'est que vous ne travaillez pas. Ce n'est pas le cas. Je ne suis jamais surpris par la puissance financière de Manchester City, Chelsea ou Manchester United. Je ne suis pas surpris qu'ils dépensent cet argent. Je suis dans le pays depuis assez longtemps pour savoir qu'ils trouvent toujours des solutions pour faire ce genre de choses. Nous connaissons tous la situation de Chelsea, City et du PSG. Nous avons notre façon de faire. C'est de garder une équipe soudée. Je pense que nos supporters apprécient d'avoir un groupe qui est excitant à regarder, qui combat ensemble et qui est définitivement engagé à 100% dans les valeurs du club On ne peut pas ajouter des joueurs à cette équipe… », a lancé, sur Sky Sports, le coach allemand, qui se rassure avec les prolongations d'Alisson Becker, Fabinho et Virgil van Dijk.