Le mercato est désormais terminé depuis un peu plus de 24 heures et l'heure est toujours à l'analyse des renforts faits par les différentes équipes de notre Championnat. Et ce dimanche, dans L'Equipe, Vincent Duluc évoque notamment les joueurs recrutés par les trois grosses formations que sont le Paris SG, l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille. L'occasion pour le journaliste de faire quelques remarques assez piquantes sur les choix faits par ces trois clubs par rapport à leurs ambitions.
« Si l’on met de côté l’AS Monaco, dont le goût pour la spéculation ne s’est jamais limité à l’analyse de ses besoins, le PSG, Lyon et Marseille ont montré une suite dans les idées vraiment impressionnante. À la cantine, personne ne doit oser leur demander le matin ce qu’ils voudront manger le soir. Ils avaient ciblé, en priorité, un grand milieu défensif pour Paris, un grand défenseur central pour l’OL, un grand attaquant pour l’OM. Ils ont, tous, fait un effort financier pour complètement autre chose. Ils diront qu’ils ont réfléchi, que leurs besoins ont évolué au fil de la préparation, que le marché ne les a pas laissés se renforcer ainsi qu’ils l’entendaient dans la mesure de leurs moyens, et qu’ils sont très contents de la situation. La réalité est qu’il n’y a guère de très haut niveau sportif possible sans une politique sportive de très haut niveau, et que le recrutement, qu’il s’agisse de l’entraîneur ou des joueurs, est toujours la clé des saisons réussies. Ce n’est pas le seul aspect qui déterminera les destins du PSG, de l’OL, de l’OM et de quelques autres. Il y aura des dynamiques collectives, des progressions, des révélations, et une partie même des nouveaux joueurs va tout casser, peut-être. Mais si une équipe de foot est un puzzle, alors il manque des pièces. Et il ne reste qu’une solution : croire au père Noël », écrit Vincent Duluc, à qui il est tout de même difficile de donner tort à cet instant de la saison. Reste à savoir si le Père Noël sera généreux avec le PSG, l'OL et l'OM. Mais là rien n'est moins sûr.