Comme André-Pierre Gignac, Andy Delort s’attendait à s’éclater en rejoignant les Tigres de Monterrey en septembre dernier. Mais ce n’est pas du tout le scénario auquel l’ancien Caennais est confronté.
Car au lieu de jouer aux côtés de l’international français, Delort se retrouve plutôt dans le rôle de la doublure de la star locale. « Le coach a préféré instaurer un système avec une seule pointe et il faut respecter cela, a confié l’attaquant de 25 ans au Midi Libre. Pour autant l'expérience reste exceptionnelle sur le plan humain. Le foot est une véritable religion au Mexique et les fans sont fabuleux. Quel que soit leur âge, ils vivent le foot comme une fête permanente. » Mais de son côté, Delort a du mal à savourer, même après un titre.
« Je suis champion du Mexique mais j'ai un peu l'impression qu'il manque un bout de bonheur », a-t-il reconnu. Dans ces conditions, le natif de Sète envisage déjà un départ. « En football, tout peut aller très vite. Ma femme et mon fils ont un peu de mal à s'adapter à la vie au Mexique, a-t-il raconté. Mais les dirigeants assurent compter sur moi. Lundi, je rentre à Monterrey et le week-end suivant le championnat reprend. A priori, je suis titulaire. Pour le reste, on verra. »
Des contacts avec Rennes
En attendant, son agent Jean-Christophe Cano serait chargé de lui trouver une porte de sortie. Ce dernier aurait même entamé des discussions avec le Stade Rennais qui cherche un avant-centre pour compenser le départ à la CAN de l’Ivoirien Giovanni Sio. Mais s’il veut vraiment revenir en L1, Delort devra accepter de baisser son salaire, ce qui n’est pas toujours évident.