Le Paris Saint-Germain a poussé un gros ouf de soulagement en apprenant il y a quelques mois que l’UEFA levait une partie des sanctions liées au fair-play financier. Une décision qui a notamment permis au PSG de s’offrir Angel di Maria lors du mercato. Andrea Traverso, patron du fair-play financier au sein de l’instance européenne du football, s’exprime ce mercredi dans Le Parisien et il explique qu’une clause secrète passée entre Paris et l’UEFA avait été respectée, ce qui avait débloqué la situation du PSG, lequel respire mieux. Au point que désormais Paris peut s'offrir du très lourd...et pourquoi pas Cristiano Ronaldo.
Revenant sur 2014, et l’annonce des sanctions contre le PSG, puis la décision inverse prise un an plus tard, le responsable du dossier à l’UEFA admet que tout n’a pas été dit…et que certains secrets le resteront. « Cette décision n’a rien de mystérieux. Il faut revenir à l’origine, en mai 2014, au moment de la signature d’un accord entre le PSG et l’instance de contrôle des clubs. Les différentes restrictions prévues alors devaient effectivement s’appliquer pendant deux saisons. Mais un point de l’accord, confidentiel, prévoyait un possible allègement des restrictions à partir du moment et à la condition que le PSG remplisse certains objectifs financiers. Lesquels ? Je ne peux pas être plus précis. C’est la combinaison de plusieurs facteurs : le niveau de pertes affiché par le club en 2014-2015, bien sûr, mais aussi la maîtrise de la masse salariale et enfin le degré de transparence des données transmises à l’UEFA. Sur tous ces points, le PSG répondait aux attentes de l’instance de contrôle », a indiqué Andrea Traverso, qui estime que le Paris Saint-Germain a encore des règles strictes à respecter, notamment être à l’équilibre financièrement en 2016 et 2017.
Mais cela n’empêchera pas le PSG de pouvoir être très actif lors du futur mercato. « Le PSG peut recruter Cristiano Ronaldo, même sans signer un accord volontaire. Si le PSG fait cela, c’est parce que le club estime qu’il obtiendra un retour sur investissement et des recettes qui permettront de compenser l’amortissement du transfert et le salaire du joueur », indique le responsable du fair-play financier à l’UEFA.