2016 pourrait marquer un tournant dans l’histoire du Paris Saint-Germain. Car cette année sera peut-être la dernière de la carrière de Zlatan Ibrahimovic, comme il l’avait lui-même évoqué. Autant dire que le club de la capitale devra bien négocier ce virage, notamment avec l’arrivée de son successeur. Un choix difficile à ne surtout pas négliger, prévient Damien Comolli, ancien directeur sportif de Liverpool.
« Recruter un joueur de très haut calibre, c’est dix-huit mois à deux ans de préparation, a-t-il prévenu dans France Football. Le problème le plus complexe pour un club survient quand il doit remplacer son meilleur attaquant. C’est ce qui est le plus difficile car vous n’avez pas le droit à l’erreur. L’avantage du PSG, c’est qu’il bénéficie d’un certain confort. Il a à la fois le temps et l’argent, même si on ne connaît pas encore précisément quelle sera la capacité d’investissement du club en raison des contraintes du fair-play financier. C’est un paramètre nouveau qui ne pesait pas sur le club il y a trois ans. A l’époque, rien n’empêchait le propriétaire qatari de signer un chèque de 200 millions d’euros. Recruter une image, un faiseur de buzz, c’est l’erreur à ne pas commettre. L’approche doit être avant tout sportive. Ce doit être un leader sur le terrain et il le sera dans le vestiaire. Un grand joueur finit toujours par laisser son empreinte sur l’équipe, sur le club. » Autrement dit, le PSG ne devra pas chercher à remplacer Ibra le personnage.