Il y a quelques mois, Ousmane Dembélé a officiellement prolongé son contrat jusqu’en 2024 avec le FC Barcelone.
En fin de contrat avec le FC Barcelone cet été, Ousmane Dembélé était à deux doigts de partir libre dans un autre club. Le Paris Saint-Germain ou encore le Bayern Munich ont manifesté leur intérêt afin de récupérer le champion du monde mais à la surprise générale, « Dembouz » a finalement prolongé à Barcelone pour une courte durée. En effet, Ousmane Dembélé a signé un nouveau bail de deux ans en Catalogne, soit jusqu’en juin 2024. Dans son édition du jour, le journal L’Equipe revient sur les coulisses de cette prolongation et notamment sur la clause libératoire de 50 millions d’euros valable l’été prochain. Dès l’annonce de la prolongation de contrat de Dembélé, les supporters du FC Barcelone se sont interrogés sur l’intérêt de la clause en question au vu du prix assez faible de celle-ci par rapport à la valeur marchande de l'ancien rennais.
Une prime à la signature déguisée
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En réalité, cette clause à 50 millions d’euros valable à l’été 2023 a été incluse dans le contrat d’Ousmane Dembélé à la demande de ses agents. Concrètement, l’international français aux 27 sélections n’a pas touché de prime à la signature en prolongeant au Barça en raison des difficultés économiques du club. Les représentants d’Ousmane Dembélé ont accepté que le joueur ne touche pas de prime à la signature mais en contrepartie, il a été demandé au Barça d’inclure cette clause avec une spécificité inédite : si cette clause est activée par un club l’été prochain, 50 % de la somme soit 25 millions d’euros reviendra au joueur et à son entourage. Une manière assez maline de décaler le paiement de la prime à la signature d’Ousmane Dembélé tout en répondant aux exigences financières du joueur et de son entourage. A moins que contre toute attente, aucun club ne paie 50 millions d’euros pour Dembélé l’été prochain et dans ce cas, on se dirigerait vers un nouveau feuilleton autour de l’attaquant barcelonais avec la perspective de le voir partir pour zéro euro en 2024.