Comme nous vous l’indiquions mercredi, le Conseil d’Etat s’est prononcé en faveur de la Fédération Française de Football qui souhaitait conserver les trois montées et trois descentes entre la Ligue 1 et la Ligue 2. De quoi amuser Jean-Louis Triaud.
Noël Le Graët a finalement gagné la partie. Alors que la Ligue de Football Professionnel souhaitait passer à deux montées et deux descentes automatiques entre la L1 et la L2, l’opposition du président de la FFF a tout fait capoter. Preuve que le patron du football français possède une certaine influence, ce dont Jean-Louis Triaud ne doutait pas.
« Je ne suis pas surpris. Le Conseil d’Etat est aux ordres, on le sait… On se bat parfois pour des trucs qui n’en valent pas trop la peine. J’avais fait partie d’une commission. Tout le monde était d’accord pour qu’il y ait deux montées automatiques et un barrage. Je ne sais pourquoi, au conseil d’administration, tout a changé à la Ligue sur proposition de M. Le Graët, c’est ça qui m’étonne un peu car il était le premier à contester la décision… C’est la comédie humaine du football. Le ridicule ne tue pas heureusement », a réagi le président de Bordeaux pour Football365, avant d’expliquer sa position sur le sujet.
Triaud veut protéger les clubs de L2
« Il y a des clubs qui montent en L1 et, en général, cela les amène au désastre. Car, comme ils veulent s’y maintenir, ils investissent, ils dépensent de l’argent, et, quand ils descendent, ils sont à la rue et tombent en faillite, a-t-il décrit. Je vais vous donner comme exemples Sedan, Istres, Le Mans, Boulogne-sur-Mer, j’en passe et des meilleurs. Toutes ces équipes ont voulu faire des efforts pour se maintenir en L1 et regardez où elles en sont aujourd’hui. » Mais a priori, le système n’est pas près de changer.