Club historique du football français, le FC Sochaux-Montbéliard a été relégué en National par la DNCG. Si un accord de reprise avait été trouvé, à priori, entre les propriétaires chinois et un héritier du groupe Peugeot, le sénateur du territoire de Belfort annonce que ce deal a capoté.
Ce mercredi, un accord avait été trouvé entre le groupe chinois Nenking, propriétaire de Sochaux et Romain Peugeot, l'arrière-petit-fils du fondateur du club pour une reprise. Finalement, comme l'a indiqué Cédric Perrin à l'AFP, l'investisseur chinois fait marche arrière et refuse de payer les 4 millions d'euros exigés par le CNOSF (Comité national olympique et sportif français) qui demande de recueillir au total 12 millions d'euros afin de valider le maintien de Sochaux en Ligue 2. Nenking se retire et ne veut plus payer sa part, ne souhaitant plus investir dans le club qui lui apparient depuis huit ans. Une décision très lourde et qui risque de condamner Sochaux. Toutefois, Cédric Perrin, le sénateur du territoire de Belfort, a également confié qu'un plan B a été envisagé.
Le groupe chinois lâche Sochaux, place au plan B
Voir cette publication sur Instagram
Initialement, Romain Peugeot était prêt à injecter 8 millions d'euros pour sauver le club, en plus des 4 millions d'euros du groupe Nenking qui resterait dans le capital. Somme qui serait remboursée plus tard. Finalement, le consortium chinois se rétracte alors qu'un accord avait été trouvé. Malgré un énième revirement de situation, Cédric Perrin a indiqué qu'une autre solution a été envisagé avant le passage devant le CNOSF lundi 31 juillet, lequel est censé décider de l'avenir du FC Sochaux-Montbéliard. Si ce plan B n'a pas encore été révélé au grand jour, il risque de faire office de dernière chance pour le club doubiste. En cas de refus, le club serait placé en liquidation judiciaire et renvoyé au mieux en N3.