Décidément, La Ligue de Football Professionnel n’en a pas fini avec les soucis liés à la L2. Cette fois, c’est une affaire de corruption autour de plusieurs matchs de Nîmes la saison dernière qui inquiète Frédéric Thiriez, contraint d’attendre la suite de l’enquête policière avant de prendre une éventuelle décision radicale, comme la LFP l’a fait avec le refus de la montée en L2 de Luzenac. Un épisode que le club de l’Ariège n’a toujours pas digéré, d’où la petite provocation du président du LAP.
« Si les faits sont avérés, c'est un véritable scandale, dont la LFP ne sortira pas grandie, a souligné Jérôme Ducros dans un entretien accordé au Parisien. On a mis 70 jours pour empêcher la montée du LAP acquise sur le terrain, on a été traité d'amateurs et d'incompétents. Je retourne aujourd'hui à la Ligue ces remarques. Qu'ils balayent devant leur porte! On s'aperçoit aujourd'hui que des malversations auraient été commises au nez et à la barbe de la LFP, et surtout sous sa responsabilité, comme Mr Frédéric Thiriez l'a déclaré dans son communiqué. »
« Je ne comprendrai pas que la LFP ne remette pas en question sa manière de fonctionner. M. Thiriez promet des sanctions, c'est peut-être une façon pour lui de ne pas perdre la face. Personnellement, je pense qu'il est en grand danger. Effectivement, les élections des hautes instances du football français, FFF et LFP, arrivent à grands pas », a poursuivi le dirigeant, qui persiste à croire à la thèse du complot contre Luzenac compte tenu des exemples de Lens avec la DNCG, du Havre avec son supposé rachat ou de Montpellier autorisé à jouer dans un stade de rugby, privilège refusé au LAP.