Après son départ de l’Olympique de Marseille en février 2021, Jacques-Henri Eyraud a tenté de faire son retour dans le football français. L’ancien président marseillais s’est entouré d’investisseurs américains pour racheter le Paris FC. Mais sa candidature n’a pas été retenue.
On a bien failli revoir Jacques-Henri Eyraud. Très mauvais souvenir pour les supporters de l’Olympique de Marseille, l’ancien président du club phocéen avait été débarqué en février 2021, sous l’énorme pression des fidèles du Vélodrome. La cohabitation entre les deux parties était devenue impossible. Ce qui n’a pas empêché Jacques-Henri d’Eyraud d’envisager un grand retour dans le football français. Selon les informations du magazine économique Challenges, l’entrepreneur était le représentant de deux investisseurs américains désireux de racheter le Paris FC.
Eyraud a raté son coup
L’ennemi des fans olympiens a tenté de récidiver après le coup réussi aux côtés de Frank McCourt à l’Olympique de Marseille en 2016. Mais cette fois, sa démarche a abouti à un échec. La candidature de ses collaborateurs n’a pas été retenue. Ce sont effectivement la famille Arnault, propriétaire du groupe LVMH, et Red Bull qui deviendront les nouveaux propriétaires du pensionnaire de Ligue 2. Etant donné le passage et surtout la mauvaise réputation de Jacques-Henri Eyraud dans la cité phocéenne, les supporters du club francilien ne s’en plaindront pas. D’autant que le duo bientôt aux commandes a les moyens de bâtir un projet ambitieux sur le long terme.
Le Paris FC a choisi son stade, le PSG appréciera https://t.co/pWm5IXQY8w
— Foot01.com (@Foot01_com) October 9, 2024
Les groupes LVMH et Red Bull, dont le nouveau directeur du football n’est autre que Jürgen Klopp, ont pour objectif d’installer le Paris FC en Ligue 1. Avant d’envisager une qualification en Ligue des Champions. Afin d'y parvenir, les repreneurs auraient prévu une enveloppe comprise entre 100 et 200 millions d’euros pour développer leur projet durant les premières années. Apparemment, leur plan a été jugé plus crédible que le dossier présenté par Jacques-Henri Eyraud.