Vendredi soir, à la demande des dirigeants du Tours FC des vigiles sont venus déloger le journaliste de la Nouvelle République de la tribune de presse avant de l'expulser du stade. Une attitude qui vaut au club d'être convoqué par la Ligue de Football Club Professionnel. Ce samedi soir, les dirigeants tourangeaux ont justifié leur attitude dans un communiqué.
« Le TOURS FC souhaite réagir suite au refus d’accéder à l’enceinte du stade, signifié au journaliste de la Nouvelle République, M. Frédéric LAUNAY à l’occasion de la première journée de Ligue 2 TFC / AC AJACCIO. Depuis plusieurs mois, ce journaliste, détaché à la couverture du TFC, présente aux lecteurs et aux nombreux supporters du club un bilan peu flatteur voire des informations parfois complètement erronées, effectuant ainsi un travail de sape des structures du club. Nous pouvons totalement comprendre que M. LAUNAY a noué une complicité avec l’ancien staff technique du club et qu’il a modestement apprécie son départ, mais nous ne pouvons accepter que l’institution TOURS FC soit constamment décriée dans le premier média local. Au regard de cette situation difficile et récurrente, et pour tendre vers une solution d’apaisement, le Président Jean-Marc ETTORI et le Directeur Général Fabrice BERTONE ont régulièrement sollicité au cours de la saison dernière la direction de la Nouvelle République et ils restent dans l'attente du calage d'un rendez vous pourtant proposé par le PDG en mars dernier. Devant les nombreux commentaires qui ont fait suite à la soirée d’hier, le club tient à rappeler qu’il est profondément attaché aux libertés fondamentales en général et à la liberté de la presse et au droit de l’information en particulier. Tous les médias sans distinction sont les bienvenus au stade de la Vallée du Cher, la Nouvelle République évidemment, comme tous les autres », précise le Tours FC.