L2 ‍: Maxime Lopez et les arbitres, le timide mea culpa

L2 : Maxime Lopez et les arbitres, le timide mea culpa

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Samedi après-midi, Maxime Lopez était énervé envers l'arbitrage et il l'a fait savoir. Le milieu du Paris FC a eu des mots très durs envers les arbitres de Ligue 2 et les institutions. Quelques heures après, il a voulu atténuer son propos.

On peut avoir connu l'OM, la coupe d'Europe, la Serie A et être à cran pour un simple match de Ligue 2 comme Maxime Lopez. Le milieu de terrain n'a pas digéré le scénario de Paris FC-Annecy samedi. Selon lui, le club parisien aurait du bénéficier d'un penalty pour une faute sur Alimami Gory et le joueur d'Annecy Julien Kouadio devait être expulsé directement pour une faute en tant que dernier défenseur. Très remonté en interview d'après-match, Maxime Lopez s'est laissé aller à un violent réquisitoire contre les arbitres de Ligue 2. « On commence à en avoir plein le cul de se faire avoir par les arbitres », a t-il lâché sur beIN Sports tout en réclamant l'arrivée rapide de la VAR en deuxième division.

Maxime Lopez regrette certaines paroles

Ce discours a fait polémique, même si une partie des observateurs comprenait son agacement. Au vu des mots employés, Maxime Lopez risque une suspension de plusieurs matchs. Si la LFP et le Conseil national de l'éthique sont restés silencieux pour le moment, le milieu du Paris FC a pris les devants pour tenter d'amadouer les officiels. Il a posté un message sur ses réseaux sociaux pour clarifier sa pensée et surtout assouplir son discours.

« Pour revenir sur mes propos à chaud après le match au micro de Bein. Et au vu des réactions, la forme n’était peut-être pas bonne mais le fond je continuerai de le penser et de me battre pour ça. Il faut aider les arbitres en Ligue 2 en ajoutant la VAR il y a trop d’erreurs chaque week-end. Ça n’enlève rien à notre prestation moyenne cette après-midi », a écrit l'ex-marseillais. Pas sûr que cela lui assure une punition moins sévère mais il a au moins le mérite de rester fidèle à ses convictions.