À l’instar des grandes capitales européennes, comme Londres, Madrid ou Rome, Paris aura peut-être la chance d’avoir plusieurs clubs de sa ville en Ligue 1.
Si le Paris Saint-Germain domine la concurrence française depuis plusieurs années maintenant, le club de la capitale écrase aussi tous les autres clubs pros franciliens, comme le Red Star ou le Paris FC. Mais dans les mois qui viennent, la donne pourrait changer. Puisque le PFC est plutôt bien parti pour jouer la montée en L1, avec une place de leader de la L2 avec sept unités d’avance sur son dauphin après 10 journées. Et si le deuxième club de Paris venait à grimper dans l’élite du football français grâce à l’aide d’investisseurs du Bahreïn, ce ne serait pas pour y faire la figuration, comme l’explique Pierre Ferracci.
« Je reste prudent et humble. On s'est donné trois ans pour monter. Mais on serait fous de ne pas jouer notre carte à fond dès cette année. Le Paris FC traverse une sorte d'état de grâce. Il faut profiter de cette période pour construire des choses autour du club. Jour après jour, on gagne une crédibilité. Le Bahreïn ? Ils nous suivent de près et sont forcément contents. Avec Fabrice Herrault, le directeur général, on vient d'effectuer un voyage express de dimanche dernier à mercredi au Bahreïn. On a pu rencontrer le Roi Hamad ben Issa Al Khalifa et son fils, le prince Nasser ben Hamed Al-Khalifa qui nous suit depuis le début. L'un des objets de ce voyage était de discuter avec eux d'une éventuelle montée en L1. Des choses étaient déjà prévues et forcément ça peut encore s'accélérer. Le Bahreïn est prêt à faire un effort supplémentaire en L1. Un investisseur en plus ? J'ai ouvert le champ des négociations. Si on a la chance de monter en L1, ça ne sera pas le même prix d'entrée. Mais je resterai quoiqu'il arrive sur le schéma annoncé : des investisseurs étrangers mais aussi franciliens pour donner une coloration régionale et nationale au capital. Je continuerai à être majoritaire. J'espère que lorsqu'on sera en L1, la perspective de la rénovation de Charléty sera déjà actée. On a déjà étudié plusieurs hypothèses. C'est encore trop tôt pour savoir si on jouera dans un stade partiellement en chantier ou si on devra trouver une solution intermédiaire. Si on doit jouer temporairement ailleurs, je tiens à rester à Paris. Il n'y a donc que le Parc des Princes ou Jean Bouin. Dans ce cas-là, on devra trouver un accord temporaire avec les occupants, le PSG ou le Stade Français, et la Mairie de Paris », a lancé, dans Le Parisien, le président du Paris FC, qui a donc de grandes ambitions, surtout depuis l’arrivée du Bahreïn, actionnaire à 20 % de son club. Mais pour que le rêve devienne réalité, il faut d’abord que la troupe de René Girard finisse le travail lors des 28 dernières journées de L2...