Dernière avant la pause liée au Mondial 2022, l'AS Saint-Étienne n'a pas repris la compétition du bon pied en s'inclinant face à Annecy. Installés à la 20e et dernière place de Ligue 2, les Verts sont vraiment dans le dur.
L’année 2022 aura été pénible, et c’est peu dire, pour les supporters stéphanois, qui ont vu leur équipe s’écrouler en Ligue 1, et être reléguée sur une ultime séance de tirs au but suivi d’un chaos total dans un stade Geoffroy-Guichard devenu fou de rage. Et si certains évoquaient un rebond en Ligue 2 avant de revenir dans l’élite, la réalité de la compétition a rattrapé l’équipe de Laurent Batlles. Car si Bordeaux, autre club historique descendu en même temps que l’ASSE, est à la lutte pour remonter en Ligue 1, du côté du Forez, on ne pense désormais plus qu’au maintien. Il est vrai qu’après la défaite de lundi à Annecy, Saint-Étienne pointe toujours à la 20e place du classement de Ligue 2, avec déjà sept points de retard sur le premier non-relégable, Dijon. Autrement dit, avant de recevoir Caen vendredi soir dans le Chaudron, la situation est grave. Mais pour Grégory Schneider, la relégation des Verts ne serait pas un drame national.
L'ASSE à la dernière place de Ligue 2, c'est la vie
90’+5 C’est terminé ! Les Verts s’inclinent au Parc des Sports. Le parcage stéphanois exprime sa colère et demande la démission de la direction.
— Envertetcontretous (@Site_Evect) December 26, 2022
2️⃣-1️⃣#FCAASSE #ASSE
Pour le journaliste de Libération, l’AS Saint-Étienne n’est pas un club à part en Ligue 2, et une éventuelle descente en National ne lui arrachera pas des larmes. « Ce classement, c’est un verdict sportif, c’est la compétition, il y a des équipes qui font bien certaines choses, des dirigeants qui font bien certaines choses et d’autres qui les font moins bien. Alors oui ça me peine pour eux, mais comme ça me peinerait pour Niort ou Quevilly de les voir en galère. Ni plus ni moins. Cette espèce de lustre populaire ne doit pas leur donne un totem d’immunité ou des complaisances médiatiques diverses. Saint-Étienne lanterne rouge de Ligue 2, cela me laisse assez froid (…) Si on va par là on sauve Laval car ils ont joué l’Europe, on sauve Nîmes car il y a eu Kader Firoud, on sauve Bastia car il y a eu l’épopée européenne de 78, Valenciennes qui a donné Didier Six au football. On va sortir 12 clubs de Ligue 2 qui méritent de manière patrimoniale et qui ont marqué l’histoire, je ne vois pas pourquoi il y aurait un privilège pour Saint-Étienne », a confié le journaliste lors de L’Equipe du Soir.