En juin 2021, Gérard Lopez a repris les Girondins de Bordeaux avec les résultats que l'on connaît. Mais un autre candidat plus que sérieux a été mis de côté au dernier moment.
Bordeaux et le Paris FC fréquentent la Ligue 2, mais ce que l'on ne sait probablement pas, c'est que Pascal Rigo, récemment devenu l'actionnaire numéro 2 du club de la capitale, rêvait plus que tout de reprendre les Girondins de Bordeaux en 2021 quand King Street a abandonné le club au scapulaire. Originaire de la région bordelaise, et supporter du club quand il était jeune, celui qui a fait fortune en ouvrant des boulangeries et des restaurants outre-Atlantique pensait pouvoir aider les Girondins. Mais finalement, Gérard Lopez a raflé la mise, et à en croire Pascal Rigo, il n'a pas trop de regrets concernant la décision de l'ancien patron du LOSC de se lancer tout seul dans la reprise de Bordeaux. Même s'il regrette tout de même d'avoir été écarté au dernier moment, l'actionnaire du Paris FC pense que financièrement, il n'a pas des regrets à avoir.
De Bordeaux à Paris, il a des regrets
S'exprimant dans Le Parisien, Pascal Rigo revient sur cet échec concernant la reprise des Girondins de Bordeaux il y a deux ans. « Bordeaux était en grosses difficultés. Quand on est amoureux de ce club, qu’on a un peu de moyens, on se dit forcément qu’on se doit d’essayer de l’aider. On avait négocié avec toutes les institutions pour monter un beau dossier. C’était un projet magnifique, à consonance régionale. Après plusieurs semaines de travail et de réflexion, on avait décidé de s’associer avec Gérard Lopez. Mais il a choisi d’y aller seul finalement. Je ne suis pas là pour critiquer. Mais ce qui est certain, c’est que je n’aurais pas fait comme lui. Avec moi, cela n’aurait pas été le même genre de projet. Maintenant, je me dis que j’ai peut-être économisé 100 millions… Mais j’avoue que ça a été très dur au début. J’ai eu du mal à tourner la page. J’ai mis six mois à me remettre de l’échec de mon projet de reprise de Bordeaux. Maintenant, je suis ici au Paris FC, et j’en suis très heureux », a confié l'homme d'affaires dans le quotidien francilien. Les supporters bordelais doivent, eux, se demander s'ils ont fait une bonne affaire.