Ce mardi, Claude Michy, le président de Clermont, et Helena Costa, qui a décidé lundi de démissionner de son poste d’entraîneur, ont tenu une conférence de presse où rien n’a réellement été dit sur les circonstances ayant abouti au départ de la jeune femme. Même l’agent de cette dernière avait avoir été estomaqué par ce départ qui semblait être totalement imprévisible. Mais, dans un communiqué publié bien après la conférence de presse, Helena Costa a publié un communiqué vengeur.
« Mon départ est dû à un ensemble d’évènements que n’importe quel entraîneur n’aurait pu admettre. C’est un manque total de respect, et une preuve d’amateurisme. Le directeur sportif voulait signer des joueurs sans mon accord, alors que je dois coacher cette équipe. Je trouve inacceptable que, dans une structure professionnelle, l’entraîneur apprenne la signature d’un joueur par le secrétariat du club, en lisant les noms des joueurs sur la liste des joueurs devant passer les premiers tests médicaux. Plus amateur encore, le fait que le directeur sportif ne réponde pas aux e-mails, ou autres messages envoyés cinq jours avant la reprise. Les seules informations que j’ai reçues sont venues du secrétariat du club. Du coup, par e-mail, j’ai affirmé au directeur sportif mon désaccord. Réponse : « Tu me fatigues avec tes tonnes de mails, je ne suis pas à ta disposition ». Pareil pour l’organisation des matches amicaux, dont j’ai été informée par email. Par manque d’information, des réunions avec le staff technique ont été annulées, preuve d’un manque de professionnalisme. Face à toutes ces situations, j’ai sollicité le président, pour une réunion, afin de lui révéler tous ces dysfonctionnements, ces négligences, cette gestion médiocre. J’ai évoqué la réponse grossière de M. Olivier Chavanon, lui affirmant que la confiance était brisée. Je lui ai dit que je quittais mon travail, si le manager était conservé. Le président ne m’a finalement jamais recontacté sur le sujet… », explique Helena Costa, qui affirme avoir tenté jusqu’au dernier moment d’obtenir une franche explication, sans jamais l’obtenir, préférant finalement jeter l’éponge.