Un message resté quelques heures sur le compte X officiel de l’ESTAC avant d’être supprimé, le club de Troyes est au coeur d’une étonnante polémique.
Pour rendre hommage à plusieurs de ses joueurs sélectionnés dans les différentes équipes de jeunes, la formation de l’Aube avait ainsi posté un message qui semblait tout à faire classique au premier abord, avec plusieurs photos illustrant les joueurs mis en avant. Sur l’une d’entre elles, le prometteur arrière gauche Anis Ouzenadji avait les genoux floutés, et sur une photo d’équipe, ce même joueur avait remonté ses chaussettes puis posé ses mains sur ses genoux afin qu’ils ne soient pas visibles. Des photos qui ont fait réagir les suiveurs de l’ESTAC, qui se sont demandés depuis quand les genoux de certains joueurs étaient floutés.
L'ESTAC prend la parole
Suite aux réactions générées par l’une de nos publications, l’ESTAC tient à préciser qu’elle se veut être une institution sportive neutre, ouverte au plus grand nombre, sans distinction, portée par des valeurs de respect et d’authenticité.
— ESTAC Troyes (@estac_officiel) September 10, 2024
Une pratique qui a affolé les réseaux, de nombreuses dénonciations sur les liens avec les préceptes musulmans rigoristes où le genou fait partie de l'intimité du corps, provoquant une réaction rapide du club troyen, qui a tenté de désamorcer la polémique. « Suite aux réactions générées par l’une de nos publications, l’ESTAC tient à préciser qu’elle se veut être une institution sportive neutre, ouverte au plus grand nombre, sans distinction, portée par des valeurs de respect et d’authenticité », a livré l’ESTAC. Bien évidemment, ce communiqué n’a rien calmé, et la formation maintenue en Ligue 2 grâce à la rétrogradation de Bordeaux a été sommée de s’expliquer, y compris par certains politiques qui se sont demandés depuis quand de telles pratiques étaient autorisées en France.