Arrivé vendredi à Nantes, Jean-Marc Furlan fera son baptême du feu lundi soir à la Beaujoire contre la redoutable formation d’Arles. Mais l’ancien coach strasbourgeois avoue avoir été effaré de constater dans quelle situation mentale était le club.
« Depuis que je suis là, c'est deux heures d'entraînement et treize de doléances. Les dirigeants, les joueurs et les employés sont tous navrés d'être en situation d'échec (...) Il faut vite refournir des repères. Je ne peux pas tout révolutionner en trois jours, mais le but est que le groupe reprenne confiance, soit persuadé de sa valeur. À l'issue du premier entraînement, j'ai eu l'impression de me retrouver devant des enfants se disant : « Que va-t-on faire ? » Je ne peux pas tout régler en trois en jours, seulement je me fie à leurs qualités humaines et sportives », prévient Jean-Marc Furlan dans les colonnes de Presse-Océan.