Au lendemain de l'annonce de l'échec de la vente des Girondins de Bordeaux à Fenway Sports Group, le scénario du pire se profile pour le club au scapulaire, sauf si Gérard Lopez met encore de l'argent de sa poche.
Face à une situation financière catastrophique de son club, Gérard Lopez avait décidé de le vendre, et un accord avec le propriétaire de Liverpool semblait bien engagé. Sauf qu'on le sait désormais, l'affaire ne se fera pas alors que les Girondins doivent passer devant la DNCG mardi prochain. Le gendarme financier du football a envoyé Bordeaux en National, mais si rien ne change, alors il se pourrait que le légendaire club français dépose le bilan et soit envoyé en National 3. Même si certains supporters se demandent si ce n'est pas le meilleur moyen de remettre les compteurs à zéro et se débarrasser de Gérard Lopez, c'est ce dernier qui a l'avenir du club entre les mains. Comme Sud-Ouest l'explique, l'actuel propriétaire n'a désormais qu'une seule solution, remettre de l'argent dans les caisses...s'il le peut.
Bordeaux retient son souffle jusqu'au 23 juillet
Celui-ci je vais en faire un poster. Pour l’Histoire pic.twitter.com/nTbfKPnQtd
— Claude Pèze (@claudpeze) July 16, 2024
Pour Vincent Romain, qui suit l'actualité des Girondins de Bordeaux pour le quotidien régional, Gérard Lopez a déjà évité le naufrage il y a un an et lui seul peut éviter le fiasco total. « Jusqu’alors, Gérard Lopez a investi 20 millions d’euros dans le capital du club. Il a également procédé l’été dernier à un apport de 40 millions d’euros en compte courant d’actionnaire, qui constitue une dette due par l’entreprise (...) La grande question consiste à savoir s’il peut et veut de nouveau mettre 40 millions d’euros sur la table. La fortune de Lopez, que personne ne saurait estimer, est-elle suffisante et assez « liquide » (du cash à disposition) pour faire un nouveau chèque dans les prochains jours ? Ses proches affirment qu’il fera son possible afin de répondre à cette exigence », précise notre confrère, qui se pose tout de même la question de savoir pourquoi Gérard Lopez ne l'a pas fait avant d'avoir le couteau sous la gorge.