Meilleur joueur de Ligue 2 en septembre, le Strasbourgeois a été interpellé mardi à l'entraînement.
Chahir Belghazouani n’a pas pu terminer l’entraînement strasbourgeois mardi. Non pas en raison d’une blessure, mais d’une interpellation policière. L’ailier franco-marocain du Racing a en effet placé en garde à vue dans le cadre de son apparition dans le clip d’un groupe de rap D.A.R (Dangereux Armés Redoutables) où l’on voit un policier se faire enlever. Belghazouani serait également coupable de « violence volontaire » dans une affaire d’ordre privé. Les dirigeants alsaciens n’ont pas tardé à réagir. « Cette affaire ne se limite pas à un clip. On va faire preuve de la plus grande transparence sur le sujet. En tout cas, ce que je peux dire, c'est que je ne travaille qu'avec des joueurs à l'éthique irréprochable », a déclaré l’entraîneur Jean-Marc Furlan. « On aura une explication avec lui, mais l'exclure du Racing fait partie effectivement du volant de sanctions exemplaires que l'on envisage. L'institution Racing est au-dessus de tout et ne peut être entachée par un comportement répréhensible. Mais je ne porte aucun jugement sur le joueur sans être en possession de tous les éléments », a déclaré mardi soir le président Philippe Ginestet aux Dernières Nouvelles d’Alsace.
