Suite aux incidents qui ont eu lieu lors du match entre Bastia et Lens, Frédéric Thiriez avait déclaré que ce genre d'évènements nuisaient gravement à l'image du club bastiais. Et visiblement, ces propos n'ont pas plu aux dirigeants et élus corses, qui s'indignent de voir le président de la LFP porter un jugement avant même que l'enquête ait eu lieu.
« Frédéric Thiriez déverse systématiquement sa haine anti-corse. Samedi, il a jugé et condamné le Sporting club Bastia sans avoir aucun élément du dossier. Cela rappelle d'autres régimes et d'autres époques », a critiqué Jean-Philippe Antolini, porte-parole du mouvement Corsica Libera, aussitôt imité par Emile Zuccarelli, le maire de Bastia. «Le Sporting a été victime d'une provocation. Je ne comprendrais pas que les instances nationales puissent pénaliser le SCB ou le stade Armand-Cesari », a-t-il déclaré. Une commission d'enquête devrait prochainement apporter des éclaircissements sur l'affaire, et notamment sur le cas du Lensois Gabriel Cichero, accusé d'avoir frappé au visage un dirigeant bastiais, qui souffre de multiples fractures. Le défenseur vénézuélien risque au minimum un an de suspension.