L'ancien arbitre international ne remet pas en cause ses successeurs, il constate surtout que la formation est un échec.
Ancien arbitre international, et désormais consultant sur Canal +, Gilles Veissière a répété dans Nice-Matin son opposition à l’assistance vidéo. « Je resterai contre. Le foot, c'est le sport universel le plus simple et le plus passionnant. C'est le seul sport où le petit peut battre le gros. Ça avantagerait les grands qui seraient plus à même de demander la vidéo, contre des petites équipes, quand ils sont toujours dans leur camp », explique Gilles Veissière. Pour lui, la solution la plus facile à mettre en place est la présence d’un deuxième arbitre sur le terrain. Souvent critiqué pour ses propos très sévères à l’encontre de ses successeurs, celui qui est également adjoint aux sports de la ville de Nice précise que les arbitres français ne sont pas entièrement fautifs. « Il y a un manque de charisme évident et une formation qu'on a tirée vers la robotisation. Je trouve l'arbitrage en-dessous de ses possibilités. Les arbitres sont bons, la formation est nulle. En Ligue 1, il n'y a plus de formation. Le mec ne peut pas progresser. J'ai la preuve, les plus grands ne sont pas passés par la formation. Ce que je vois, c'est que l'UEFA et la FIFA répondent de la même manière », constate Gilles Veissière.