Jamais avare d'idées saugrenues lorsqu'il dirigeait l'Olympique de Marseille, Jacques-Henri Eyraud a cette fois fait des propositions pour relancer l'intérêt de la Ligue 1. Bien évidemment, il rêve d'une Super Ligue 1 fermée avec 16 clubs.
Tandis que Pablo Longoria a récemment hurlé qu'il était prêt à rejoindre une Super League européenne, son prédécesseur à l'OM a lui une idée plus saugrenue. Connu pour avoir envisagé de proposer à la FIFA que les buts marqués par un tir venu d'en dehors de la surface rapportent deux points, entre autres idées stupéfiantes, Jacques-Henri Eyraud veut cette fois sauver la Ligue 1 avec une idée révolutionnaire, mais dont il sait pertinemment qu'il est contraire à ce que souhaite le grand public. Au moment où JHE tente de racheter les Girondins de Bordeaux avec Oliver Kahn, il propose désormais que l'on passe à un championnat de Ligue 1 totalement fermée avec seize clubs, dont deux seraient parisiens.
⚽️💶📺 L'ex patron de l'OM, JH Eyraud, a un plan pour améliorer le foot français: pas de buts qui comptent double en dehors de la surface, mais une ligue fermée, un système de playoff et un salary cap. De loin c'est étrange, mais malin dans le détail.👇https://t.co/2LxWPsVwRN
— Adrien Schwyter (@Adschwyter) March 7, 2025
Se confiant dans le magazine Challenge, l'ancien dirigeant de l'Olympique de Marseille, qui visiblement s'ennuie de ne plus être à 100% dans le football, développe son idée de NBA sauce Ligue 1. « Je pense qu’il faut s’attaquer au format des compétitions (...) Dans mon modèle idéal, on créerait une ligue professionnelle à 16 clubs. Ceux-ci auraient une licence club reposant sur des critères objectifs (taille du marché et de la population locale, performance sportive en Ligue 1 depuis 20 ans, communauté de supporters, audience TV et qualités d’infrastructures). J’octroie deux licences à des clubs parisiens, pourquoi ? Dans le sport, la notion de rivalité sportive locale est au cœur de l’intérêt du supporter.
Chacun des participants recevrait le même montant de droits TV domestiques (...) Dans mon modèle, il faudrait aussi finir avec des playoffs. Aux Etats-Unis, le vainqueur de la saison régulière devient champion entre 21 % du temps (pour la NHL) et 33 % du temps (pour la NBA) ou même 36% la NFL. Ce serait une façon de proposer aux diffuseurs, aux sponsors et aux fans, un spectacle qui serait très porteur d’intérêt », explique Jacques-Henri Eyraud, qui ressort l'exemple de Disneyland Paris, dont il était l'un des dirigeants, pour justifier que tout est possible. Visiblement, JHE n'a pas entendu parler de la Super League et de la colère provoquée dans la totalité des clubs européens par les supporters mécontent qu'on puisse faire du football un business comme un autre.