Une Ligue 1 à la sauce NFL, il en rêve

Une Ligue 1 à la sauce NFL, il en rêve

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En pleine crise des droits TV, le football français suffoque. La faute à des choix au niveau du marketing qui n’ont pas été très bons. Pour Liam Rosenior, l’entraineur de Strasbourg, la Ligue 1 aurait dû s’inspirer du modèle de la Premier League, qui est lui-même basé sur le sport américain.

Le football français tient sur un fil depuis plusieurs années. Le gros échec Mediapro, suivi de la crise du Covid-19 et de l’accord trouvé dans les derniers instants avec DAZN, pour un montant loin du milliard initialement demandé par Vincent Labrune, ont placé la plupart des clubs français dans une situation bien délicate. Si plusieurs erreurs manifestes dans la direction ont été pointées du doigt, le gros point faible du championnat de France se situe au niveau du marketing. C’est en tout cas ce que considère Liam Rosenior, l’actuel entraineur du RC Strasbourg. Ce dernier estime qu’il aurait fallu que la Ligue 1 s'inspire de ce qu’a fait la Premier League pour devenir le championnat le plus prisé au monde. Et il s'agit bien évidemment du modèle du sport américain, où le marketing est élevé au rang d'art.

« En Premier League, ils ont été très intelligents »

« Mon expérience de la Ligue 1, c'est qu'il y a des stades et des supporters incroyables, de la passion, de très bons joueurs, des matches très intéressants et de bonnes équipes. Mon expérience de la Premier League, c'est qu'ils ont été très intelligents : ils se sont inspirés du sport américain, ils ont très bien commercialisé le championnat depuis vingt ans. Le marketing, la diffusion TV, la publicité autour de la Premier League lui ont donné un statut. Ce n'est pas une critique envers la façon dont le football français est géré. Je pense que c'est très dommageable et j'espère pour l'avenir du football français que nous pourrons rendre ce championnat compétitif financièrement par rapport aux autres parce qu'il est exceptionnel, avec des joueurs exceptionnels », a expliqué Liam Rosenior dans un entretien accordé à l’AFP. La France a décidément beaucoup de retard sur son voisin britannique.