Membre des 8 représentants des clubs de Ligue 1 au sein du conseil d’administration de la LFP, Waldemar Kita a évoqué le problème de l'utilisation de la VAR en France. Le président du FC Nantes estime que l'arbitre centrale n'a plus assez de légitimité et de crédibilité.
Si la VAR était censée apporter une solution pérenne aux différentes décisions litigieuses arbitrales, elle fait plus souvent la une pour l'intérêt de son utilisation et ses défauts. Particulièrement décriée, notamment en France et en Ligue 1, la VAR a été le sujet de la réunion du conseil d’administration de la LFP, le 24 janvier dernier. Élu en 2019, Waldemar Kita s'est plaint de la mauvaise utilisation de la VAR sur les terrains français, notamment après deux matchs qui ont fait polémique au FC Nantes, contre Clermont en Ligue 1 le 14 janvier, (défaite 2-1) et lors du 1/16e de finale de Coupe de France perdu face à Laval (1-0), 6 jours plus tard.
Waldemar Kita propose une réforme de la VAR
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« Au terme de la présentation, Waldemar Kita fait part de sa perception sur les modalités d’utilisation de la VAR avec notamment le trop faible recours pour les arbitres centraux aux images disponibles sur le moniteur dédié installé au bord du terrain. Il complète en expliquant que, dans ces conditions, les arbitres vidéo ont trop de poids à ses yeux puisque c’est bien à l’arbitre central de conserver le dernier mot sur l’analyse d’une action litigieuse. » C'est ce qui est écrit dans le procès verbal de ce conseil d’administration de la LFP, dont une partie a été rendue publique sur le site de la LFP. Le président des Canaris souhaite réformer l'utilisation de la VAR en offrant plus d'importance à la décision de l'arbitre central, souvent influencé par les images qui lui reviennent et qui en oublie sa décision prise sur le terrain même quand l'erreur n'est pas flagrante, d'après le président nantais.