Largement dominateur en première mi-temps avant d’être chahuté dans le second acte, l’Olympique Lyonnais a décroché un troisième succès consécutif en Ligue 1 face à Metz (2-0).
Plein comme un œuf, le Groupama Stadium attendait de son équipe qu’elle confirme la belle dynamique actuelle après les succès contre Everton et Troyes. Cela a été fait, en partie avec la manière. En première mi-temps, les hommes de Bruno Génésio étaient froids d’efficacité. Dès l’entame, Fekir concluait un beau mouvement initié par Marçal et mettait déjà Metz dans le doute (5e, 1-0). Un petit quart d’heure plus tard, le capitaine rhodanien remettait ça. Cette fois, c’est l’autre latéral, Tete, qui était à l’origine. Plein de sang-froid, l’international français permettait à l’OL de prendre le large (21e, 2-0) sur un beau travail du Néerlandais. A la pause, Lyon menait grâce à une efficacité redoutable sur ses deux seules réelles occasions.
Cornet, seule éclaircie d'un 2e mi-temps bien pauvre
Lors de la seconde période, le scénario était différent. Plus individualistes, à l’image d’un Mariano Diaz agaçant, les rhodaniens se mettaient en danger à force de gérer. A vingt-cinq minutes de la fin du match, Morel sauvait même sur sa ligne une frappe de Dossevi, qui avait trompé Lopes (65e). Remplaçant au profit de Traoré en début de match, Cornet s’illustrait lors de son entrée en jeu sur une belle frappe qui passait tout proche du poteau gauche de Kawashima (71e) puis sur une occasion en fin de match, dans un angle fermé (88e). Au final, Lyon conservait son avantage de deux buts mais l’image laissée sur la deuxième période laissera sans doute quelques regrets à un Bruno Génésio pas totalement satisfait de la prestation de ses troupes.
Au classement, Lyon grimpe sur le podium de la Ligue 1 après le faux-pas de Nantes à Dijon (1-0) et prend provisoirement quatre points d’avance sur Marseille, qui joue à Lille ce dimanche. Dans le fond du classement, Metz est donc toujours bon dernier, avec trois points de retard sur le LOSC et déjà sept unités de retard sur Strasbourg, dix-huitième.