Une semaine après une boulette commise en confondant la couleur du maillot de Carrasso et le ballon, la goal-line technology s'est faite remarquer à Toulouse, puisque sur une action litigieuse le verdict vidéo n'est jamais tombée. Si Bastia n'a pas voulu contester, l'arbitre ayant à juste titre pris la décision de ne pas valider un but, le club corse a tout de même signalé que ce souci démontrait que la solution technique n'était pas totalement fiable. Mais, encore une fois, Didier Quillot est monté au créneau pour défendre la goal-line technology.
« Cette saison, il y a eu un couac avéré lors de Bordeaux-Rennes. Un couac alors que l'on utilise ce système depuis le début de la saison 2015-2016, soit presque 620 matches, c'est infime. D'ailleurs, ce couac, nous savons parfaitement l'expliquer. A Bordeaux, la goal-line avait été réglée sur la couleur du ballon. Il se trouve qu'il s'agissait exactement du même jaune que le maillot du gardien girondin, Cédric Carrasso. C'est une affaire assez incroyable. Elle ne se reproduira plus. Ce qui s'est passé samedi soir à Toulouse n'a strictement rien à voir avec ce qui s'était passé à Bordeaux. Il n'y a pas eu défaillance du système. La montre de l'arbitre n'a pas vibré parce qu'il n'y avait pas but. La question, c'est de savoir si Goalcontrol, notre prestataire, n'a pas envoyé les images au réalisateur ou si le réalisateur ne les a pas les diffusées. On a écrit à Goalcontrol et à beIN Sports et on sera officiellement fixé lundi. Mais encore une fois, nous n'avons aucune inquiétude. Ce qui s'est passé ne remet pas en cause la fiabilité du système. La Fifa a référencé deux entreprises et a mené des tests avant le début de la saison mais aussi avant la reprise de la phase retour. Aucune anomalie n'a été détectée », explique le directeur général de la Ligue de Football Professionnel, droit dans ses bottes et convaincu que la technique est fiable à 100% malgré ces deux soucis.