Malgré des offres promotionnelles intéressantes, DAZN est encore loin d’avoir convaincu tous les amoureux de la Ligue 1 de s’abonner. La preuve avec le témoignage d’Eric Carrière, ancien consultant de Canal+.
Consultant pour Canal+ pendant de longues années, Eric Carrière fait partie des réfractaires à DAZN. Depuis le lancement de la Ligue 1 sur la plateforme de streaming, de nombreux consommateurs ont refusé de s’abonner, principalement en raison d’un tarif jugé trop élevé (40 euros sans engagement). DAZN a quelque peu rectifié le tir avec plusieurs offres promotionnelles pour s’abonner à 20 euros par mois et même de bénéficier d’une double connexion pour ce prix. Mais cela ne change pas le problème pour Eric Carrière, qui ne s’est pas abonné et qui a révélé pourquoi dans un entretien accordé à 90Football sur X.
Eric Carrière est réfractaire à DAZN
« Ça fait longtemps qu’on se contente de dire ‘on est le sport national qui est très pratiqué et de toute façon, les gens viendront’. J’ai toujours pris tous les abonnements, mais je n’ai pas pris DAZN. Non pas que je ne veux pas le prendre, mais je n’ai pas senti l’envie, je ne me dis pas ‘ce week-end, je vais me regarder le match’. Je regrette la période où tu pouvais dire ‘j’achète ce match sur Foot+', quitte à payer plus. Tu ne peux plus aller picorer un match ou deux, on veut te faire prendre la totalité. Tu te sens presque obligé. Je m’aperçois qu’il y a peu de gens autour de moi qui prennent les abonnements, c’est un sujet central » a lancé l’ancien milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais qui n’est plus accro comme auparavant à la Ligue 1 et qui regrette le nouveau mode de consommation du football.
Eric Carrière préférerait une forme de pay-per-view, ce qui n'est pas sans rappeler le Spotify du football que Jean-Michel Aulas avait évoqué il y a quelques années, avec la possibilité de visionner uniquement les matchs de son choix à la carte. Une formule qui avait été un temps envisagée par DAZN, notamment en choisissant un club, mais qui a vite été abonnée pour se conformer à des modes d’abonnements plus classiques. Au grand dam, donc, de l’ancien consultant de Canal+.