Ecarté de Canal+ après les révélations de certaines de ses collègues féminines sur ses agissements à connotation sexuelle et le fameux documentaire de Marie Portolano « Je suis une journaliste, pas une salope », Pierre Ménès attend de connaitre la décision officielle de la chaine cryptée sur son cas.
Avec la perte des droits TV de la Ligue 1, son avenir risque désormais de se faire loin de Canal+. Une fin d’histoire brutale pour le consultant vedette du football, que Pascal Praud connait très bien. Ancien journaliste spécialisé dans le football sur TF1, l’animateur désormais chez Cnews, s’est penché sur cette situation forcément délicate, car ils ont le même employeur, et aucune décision officielle n’a été prononcée. Néanmoins, si Pascal Praud avoue que l’ancien journaliste de L’Equipe s’y est très mal pris pour se défendre, notamment lors de son passage catastrophique chez Hanouna, il avoue que le procès d’intention fait à Pierre Ménès est un peu facile à ses yeux.
« Je le connais depuis trente ans. Je ne vais pas en dire du mal. Le moment n’est pas facile pour lui. Prendre des lunettes de 2021 pour juger 2011 ou 2016, c’est compliqué. En revanche, ce qui pouvait se dire ou se faire il y a cinq, dix ans n’est plus possible aujourd’hui. C’est peut-être ce qu’il aurait dû dire », a souligné Pascal Praud dans un entretien au Parisien. Que les faits se soient déroulés il y a cinq ou dix ans est une chose, néanmoins cela demeure tout de même difficile de justifier le fait de lever la jupe d’une journaliste devant du public lors d’une émission, ou bien de forcer un bisou sur la bouche devant les caméras au nom de la franche rigolade ou de l’humour beauf, alors que les personnes concernées n’étaient pas consentantes du tout. En tout cas, Pierre Ménès s'est pour le moment mis au repos, même s'il lâche toujours quelques commentaires ou notes sur les matchs de l'équipe de France, preuve que la passion est toujours là. Il dispose d'ailleurs d'offres de différents médias pour rebondir à la rentrée, ou plus tard.