Tandis que la Ligue de Football Professionnel tente d'éviter la faillite du foot français, la responsabilité des présidents des clubs est désormais pointée du doigt.
Depuis bientôt deux semaines, et les premiers détails sur l’absence de paiement de Mediapro pour l’échéance d’octobre des droits TV de la Ligue 1, tout le monde répète que la LFP a fait preuve de légèreté en 2018 au moment d’attribuer le contrat au groupe sino-espagnol en échange d’un chèque énorme…mais qui ne sera probablement jamais payé. Tandis que les supporters commencent à monter au créneau, les dirigeants des clubs de Ligue 1 sont rares à monter au créneau pour reconnaître qu’ils étaient les principaux fautifs dans cette décision qu’ils avaient acclamée en son temps. Ce lundi, Vincent Duluc place tout ce joli monde devant ses responsabilités face au fiasco actuel.
Pour le journaliste de l’Equipe, les présidents de L1 sont responsables et ne doivent pas se dédouaner. « Ce que les supporters paient aussi, à travers les quatre abonnements nécessaires, en France, pour vivre la semaine de foot qui s'annonce, c'est la vision des présidents de club, ceux-là mêmes qui justifiaient l'arrêt de la saison et du contrat Canal-beIN en avril par la nécessité d'être à la hauteur du contrat Mediapro et donc de commencer à l'heure, en août. Les mêmes, aussi, qui se retournent contre la précédente gouvernance de la LFP, comme s'ils avaient eu piscine le jour des votes », tient à rappeler Vincent Duluc, histoire de rappeler que cette décision de la Ligue de Football Professionnel était collective et pas uniquement le choix de Didier Quillot.