DAZN et la LFP continuent le bras de fer, mais celui-ci prendra fin mardi. L'impasse est évidente et mène, à l'heure actuelle, à un arrêt en fin de saison.
La situation devient intenable en ce qui concerne le principal revenu des clubs de Ligue 1 : les droits télévisuels. Nouveau détenteur principal, DAZN a à peine franchi la barre des 500.000 abonnés, ce qui entraine des pertes copieuses de l’ordre de 200 millions d’euros par saison. Les couts de productions sont réels, et le contrat porte sur 375 millions d’euros à régler à la LFP pour pouvoir diffuser les matchs. L’addition ne colle pas, et pour mettre un pavé dans la mare, la plate-forme britannique a décidé d’attaquer la Ligue en justice pour diverses raisons, réclamant 573 ME pour des manquements. Une demande irréaliste qui a pour but d’aller au clash et de quitter le championnat de France avec effet immédiat en fin de saison, estiment les présidents de clubs de Ligue 1 contactés par L’Equipe.
🔚 | Le @StadeDeReims prend 3 points précieux dans la lutte pour le maintien ! 💪😮💨 #RCLSDR pic.twitter.com/tXkOEeOQVY
— DAZN France (@DAZN_FR) April 11, 2025
En effet, pour continuer à diffuser 8 des 9 matchs par journée, DAZN effectue des propositions très basses et irrecevables pour les clubs, avec des dizaines de millions d’euros en moins par rapport au contrat initial. Difficile pour le football français de dire oui, sachant que DAZN a aussi un grand historique de pertes financières dans d’autres championnat, sans que cela ne débouche sur de telles extrémités. Résultat, on estime que cette négociation qui doit aboutir mardi prochain, a surtout pour but de provoquer une impasse et donc un départ de la part du « Netflix du Sport », qui préfère se lancer dans un combat juridique, plutôt que d’avoir la certitude de perdre encore des centaines de millions d’euros dans une nouvelle saison de Ligue en 2025-2026.
Un message forcément inquiétant, surtout que le contrat prévoir une révision à la hausse de la somme due par DAZN la saison prochaine, avec 50 millions d’euros de plus à allonger.