Mardi soir, la LFP a lancé son appel d’offres afin de trouver le successeur de Mediapro pour 80 % des droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2.
D’Orange à Amazon en passant par RMC, BeInSports ou encore Canal +, de nombreuses chaînes ou opérateurs sont intéressés, sans que l’on sache réellement qui passera à l’acte avec une proposition écrite à rendre en mains propres le 1er février. Ce qui est néanmoins certain, c’est que la LFP prendra cette fois toutes les précautions après le fiasco Mediapro. Et pour preuve, Capital indique qu’une garantie bancaire du futur diffuseur de la Ligue 1 sera exigée, ce qui n’avait pas été le cas avec Mediapro. « En particulier, elle a décidé de désormais demander aux chaînes une garantie bancaire. Le texte de la consultation lancée mardi 19 janvier, que Capital a pu consulter, indique qu’il s’agira d’ “une garantie autonome à première demande émanant d'un établissement bancaire de premier rang acceptable par la LFP”. Son montant s’élèvera aux droits d’une saison », affirme le média économique.
Les caisses renflouées dès le 5 février ?
On apprend par ailleurs que la LFP a fait savoir à travers l’appel d’offres que les futurs diffuseurs devront régler la totalité de leur note pour la saison 2020-2021 dès le 5 février afin de remplir les caisses de la LFP et par conséquent celles des clubs. « Autre précaution nouvelle : un tiers du montant de chaque saison devra être payé d’avance. Précisément, 17% devront être versés le 5 avril (quatre mois avant le coup d’envoi de la saison) et 17% le 5 juin (deux mois avant). Jusqu’à présent, aucun chèque n’était exigé avant le début du championnat. Pour la saison en cours, qui s’achèvera en mai, la ligue demande même un paiement intégral en une seule fois, le 5 février, afin de remplir ses caisses dramatiquement vides », explique Capital. Autant dire que du côté de Vincent Labrune, tout est carré afin de s’éviter un nouveau fiasco et relancer au plus vite l’économie du football français.