Amazon n'a pas souhaité acheter les droits de la Ligue 1, la marque américaine estime que notre championnat ne vaut pas le coup.
La LFP a frappé fort lors du dernier appel d’offres des droits de la Ligue 1 puisque c’est Mediapro qui a raflé la mise, alors que ce diffuseur n’est pas présent en France et a clairement du retard à l’allumage dans notre pays. Parmi les autres pistes envisagées en 2018 par la Ligue de Football Professionnel, il y avait Amazon qui commence à s’offrir des droits énormes, et notamment ceux de 20 matches de Premier League, tous durant le mois de décembre, en exclusivité pour 100ME. Si Amazon a bien été sollicité, Didier Quillot a vite compris que la Ligue 1 n’était pas suffisamment sexy sur le plan mondial pour le géant américain.
C’est ce que le directeur exécutif de la LFP raconte ce samedi dans l’Equipe. « On avait rencontré Amazon et Alex Green cinq ou six fois, à Paris, à Londres, aux États-Unis. J’ai sincèrement cru qu’ils seraient là sur notre appel d’offres. Ils avaient acheté du contenu à la Bundesliga (vidéos d’archives) et leur modèle payant, contrairement à celui de Google ou de Facebook, est compatible économiquement avec les droits du foot. Mais pour le moment, ils ciblent les franchises mondialisées comme la Premier League », admet Didier Quillot, conscient que la Ligue 1 n’a pas encore une image internationale, et cela malgré la présence de Kylian Mbappé et Neymar au Paris Saint-Germain. En attendant, Amazon a investi sur le tennis et les Internationaux de France.