Lundi, l’appel d’offres lancé par la LFP pour les droits télévisuels de la Ligue 1 et de la Ligue 2 a officiellement été jugé infructueux.
Amazon, Discovery et DAZN ont déposé des dossiers mais aucun groupe n’a atteint le prix de réserve fixé par la Ligue de Football Professionnel. De son côté, Canal + refuse de négocier de gré à gré avec Vincent Labrune et souhaite l’organisation d’un second tour d’appel d’offres, incluant cette fois 100 % des droits télévisuels et pas seulement ceux laissés vacants par Mediapro. La situation est plus tendue que jamais, d’autant que si la LFP parvenait à trouver un accord avec Amazon, Discovery ou DAZN, tout pourrait être retoqué par la justice dans le cadre des démarches entreprises par Canal +. Au plus haut sommet de l’Etat, on continue d’observer avec inquiétude cette négociation comme l’a fait savoir Roxana Maracineanu.
« L’étape suivante après cette consultation qui s’est révélée infructueuse parce que le montant des offres n’a pas atteint un seuil que la Ligue avait fixé, c’est de discuter de gré à gré avec plusieurs diffuseurs. Nous serons attentifs à ce que tous les clubs puissent bénéficier de cette diffusion, notamment les clubs de Ligue 2 qui méritent la même visibilité que la Ligue 1. C’est une question essentielle pour les clubs car ça permet aussi d’offrir de la visibilité aux sponsors qui continuent à investir. L’Etat n’a pas vocation à demander à tel diffuseur ou pas d’y aller. Nous serons vigilants pour que les matchs soient diffusés, qu’ils se jouent, et que le championnat ne perde pas en valeur. Il y a des millions qui vont dans la Fédération française de football, et au-delà de ça, il y a des taxes qui sont prélevées sur les droits télé et qui vont dans le budget du ministère des Sports et sont répartis sur l’ensemble du sport amateur. On n’a pas envie d’être lésés par rapport à ça » a commenté la Ministre des Sports dans des propos rapportés par Public Senat. De toute évidence, il est grand temps que cet interminable feuilleton trouve une issue...