TV ‍: DAZN se fait voler, la France est complice

TV : DAZN se fait voler, la France est complice

Nouvel acteur principal dans la série des droits TV de la Ligue 1, DAZN veut mener une guerre contre le piratage, qui fait clairement du tort et dénonce l'accueil qui lui est fait en France.

Suite à de longues négociations marquées par des cassures avec Amazon et Canal+, les droits TV de la L1 ont été attribués pour les cinq prochaines saisons à DAZN et beIN Sports au cours de l’été. Si la chaîne qatarie était prête à diffuser le championnat, le média anglais a dû construire sa nouvelle chaîne en l’espace de 15 jours. Malgré tout, DAZN a quand même réussi ses débuts avec la L1, même si quelques critiques sont émises sur la qualité de la couverture du championnat de France. Reste maintenant à savoir si DAZN arrivera à se développer comme attendu au cours des prochains mois jusqu’à atteindre plus d’un million d’abonnés ? Cela n’en prend pas le chemin, puisqu’avec un abonnement à près de 30 euros par mois, DAZN a clairement été boycotté par les fans de la L1, qui sont désormais nombrex à suivre le championnat de manière illégale. De quoi rendre fou Brice Daumin, pour qui le piratage est un vrai fléau.

« Le piratage, c’est du vol »

«  Aujourd’hui, quand vous lisez que Telegram est “une alternative à DAZN”… C’est faux et archifaux. C’est le vol qui est une alternative à DAZN. Et ceux qui sont derrière ça ou l’IPTV, ce sont des organisations criminelles, mafieuses, pédocriminelles, il faut l’avoir en tête. Mais aujourd’hui, il y a une banalisation de ça. Que ce soit les ayants droit, les organisations politiques, les acteurs du marché : aucun ne s’est prononcé sur ce qu’on a vécu ces trois dernières semaines sur le piratage. Il faut des prises de position fortes, fermes, et des plans d’action qui soient clairs, établis et mis en œuvre. C’est le seul pays dans lequel DAZN arrive où on vit une telle situation. On n’a jamais vu ça ailleurs », a balancé, dans les colonnes du Parisien, le PDG de DAZN France, qui n’entend toutefois pas baisser le prix de l’abonnement sous prétexte que celui-ci vaut les 30 euros demandés.