TV ‍: DAZN ne le fera pas taire

TV : DAZN ne le fera pas taire

Dans le nouveau dispositif de DAZN, un homme au franc-parler a fait son apparition, et Walid Acherchour assure qu'il ne se privera de dire ce qui ne va pas s'il en a l'envie. 

Comme au mercato, DAZN a du recruter au dernier moment pour monter ses équipes, sachant que l’accord pour la diffusion de la Ligue 1 a été trouvé à peine trois semaines avant le début du championnat. Parmi les recrues surprenantes, se trouve Walid Acherchour, qui avait hurlé contre le prix démesuré demandé par la plateforme britannique pour diffuser le football français, et avait annoncé un fiasco à venir. DAZN a su trouver les arguments pour le convaincre de retourner sa veste, et il était ainsi au bord du terrain et aux commentaires pour les premiers matchs vedettes de la chaine sportive à l’occasion de Le Havre - PSG et de OM - Reims.

Une présence aux abords du Vélodrome qui a enchanté l’ancien chroniqueur du Club des 5, pour qui vivre comme cela des matchs de Ligue 1 est un rêve d’enfant. Walid Acherchour ne boude donc pas son plaisir et le fait savoir dans les colonnes de La Provence. Même si celui qui torpille parfois ses cibles préférées et n’hésite pas à dire les choses quand cela ne lui plait pas, assure qu’on ne le changera pas.

Critiquer pour critiquer, c'est non

« C’est pour ça que je suis venu, on me laisse autant de libertés qu’ailleurs. Mon rôle est d’avoir un avis différent, quand on est déçu on le dit, quand c’est extraordinaire on le valorise aussi. Je suis l’homme qui est sans filtre, je dirai toujours ce que je pense mais je ne vais pas m’enfermer dans une caricature, je ne vais pas dézinguer pour dézinguer », a prévenu Walid Acherchour, qui n’avait encore jamais vu un match au Vélodrome de sa vie, et n’a pas boudé son plaisir à l’antenne devant l’ambiance de l’enceinte du Boulevard Michelet.

Un enthousiasme et une liberté de ton qui ont plutôt convaincu, tant la couverture et la retransmission de l’affiche du dimanche soir sont jugées correctes pour le moment. C’est sur les matchs mineurs, où la qualité d’image et la présence des journalistes est en défaut, que DAZN se fait épingler pour le moment. Même si ce n’est rien à côté des critiques sur le tarif jugé trop élevé de la nouvelle plateforme principale de la Ligue 1.