TV ‍: DAZN, 10 milliards, la L1 est une goutte d'eau

TV : DAZN, 10 milliards, la L1 est une goutte d'eau

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DAZN menace de ne plus diffuser un seul match à l'issue de la saison en raison de la situation compliquée avec la Ligue. Vincent Labrune ne tremble pas une seconde. 

La situation des droits télévisuels dans le football français risque de rester sur le devant de la scène dans les prochaines semaines. La situation actuelle ne convient à personne, et se dégrade même. DAZN ne parvient pas à gagner des abonnés malgré des offres promotionnelles et des efforts sur le plan éditorial pour couvrir la Ligue 1. La plate-forme britannique a déjà menacé de ne pas régler la totalité des sommes qu’elle doit en raison du manque d’effort des instances pour lutter contre le piratage, et de la faible coopération des clubs pour proposer un contenu de qualité. Les choses vont même plus loin selon RMC, qui a révélé ce mercredi que DAZN était prêt à claquer la porte dès la fin de la saison, sans même attendre la possibilité de sortir en décembre 2025. Une décision qui mettrait tout le football français dans l’embarras, avec aucun diffuseur officiel pour 8 des 9 matchs, et forcément des sommes dues mais non réglées en cas de clash.

DAZN, les pertes sont colossales

Une menace qui ne fait en tout cas pas trembler Vincent Labrune. Selon La Provence, le président de la LFP ne prendrait pas cette possibilité au sérieux. Si la chaine sportive peut en effet discuter d’une sortie de piste au coeur de l’hiver prochain, les voir tout plaquer dès la première saison malgré la situation comptable catastrophique, n’est pas envisagé par le boss de la Ligue. Si ce dernier n’a pas toujours été très inspiré dans ses choix sur ce sujet, cela démontre néanmoins à quel point DAZN est déçu de son aventure en France. Néanmoins, il est bon de rappeler que la société britannique, dirigée par le milliardaire Len Blavatnik, a copieusement investi dans les droits sportifs en Europe et dans le monde, et cela provoque des pertes colossales auxquelles la société fait face sans trop trembler. Le groupe est en pleine croissance, et continue de racheter du lourd, mais ses investissements lui coutent très cher avec des pertes cumulées à hauteur de 10 milliards d’euros depuis son lancement en 2016.