TV ‍: DAZN est innocent, les pirates tuent le football français

TV : DAZN est innocent, les pirates tuent le football français

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Le président du Toulouse FC, Damien Comolli, a tenu à donner son point de vue concernant DAZN. Le dirigeant estime qu’il s’agit d’une bonne nouvelle pour la Ligue 1 et que le piratage nuit aux performances des clubs français en Coupe d’Europe.

Le Championnat de France a repris ses droits le 16 août. Le tenant du titre, le Paris Saint-Germain, a ouvert le bal et l’emportant sur la pelouse du Havre. Après un long feuilleton concernant l’identité du futur diffuseur de la Ligue 1, DAZN a raflé la quasi-totalité de la mise et propose la retransmission de huit des neuf rencontres par week-end, pour un abonnement mensuel de 29,99€ (ou 39,99€ pour profiter de la version sans engagement). Fortement critiqué pour ce choix et surtout par rapport au prix de l’abonnement, le président de la LFP, Vincent Labrune, a été défendu par Damien Comolli, dirigeant de Toulouse. Ce dernier estime que DAZN n’est pas une mauvaise chose pour la Ligue 1, bien au contraire, et que les piratages des diffusions illégales des matchs via des plateformes vont à l’encontre des prestations des clubs français lors des différentes Coupes d’Europe.

Comolli défend Labrune et dénonce les piratages

Dans les colonnes de l’Equipe, Comolli défend la plateforme DAZN, et estime qu’elle est bénéfique pour le championnat : «La manière dont le contrat est fait avec DAZN fait qu'au-delà d'un certain seuil d'abonnés, des bonus se déclenchent. L'intérêt de tous les clubs, c'est que DAZN, ça marche. Moi, j'y crois. J'ai eu une conversation super positive avec les responsables de DAZN. Ils nous connaissent, ils savent ce qu'on fait, ils veulent développer le produit, travailler avec nous. Ce n'est pas Mediapro, c'est solide. Les gens qui ont négocié avec les propriétaires de DAZN ont bien négocié pour avoir des garanties et des certitudes. DAZN a intérêt à ce qu'on réussisse, nous avons intérêt à ce que DAZN réussisse. Je ne suis pas là pour donner des leçons en disant ''c'est cher'' ou ''c'est pas cher''. On a un gros point noir, c'est le piratage. Ça nous fait mal, comme ça a fait mal à Canal ou à beIN. Je rappelle que le piratage est un délit. Plus il y aura de piratage, moins il y aura d'abonnés sur DAZN, plus ça va affecter la compétitivité des clubs français en Championnat et en Coupe d'Europe», a-t-il affirmé. Le message est passé même s'il n'a pas fallu attendre l'explosion du piratage pour voir les clubs tricolores en difficulté sur la scène européenne. Ou du moins très loin des gros championnats auxquels Vincent Labrune aime se comparer.