TV ‍: DAZN, BeIN, une terrible nouvelle venue d’Italie

TV : DAZN, BeIN, une terrible nouvelle venue d’Italie

Le piratage est souvent évoqué parmi les raisons de l'échec de DAZN sur sa première saison en France. La lutte contre le contenu illégal semble perdue d'avance. 

Le gouvernement a pris la parole cette semaine pour faire comprendre que la situation du football français était préoccupante. Après une année 2024 où tout le monde était tourné vers les Jeux Olympiques de Paris, la Ministre des Sports a décidé de se tourner vers la Ligue 1. Le championnat de France voit quasiment tous ses clubs perdre de l’argent, avec un déficit cumulé de 1,2 milliard d’euros. « Je vais rencontrer prochainement les instances dirigeantes. C’est paradoxal car il y a, d’un côté, une situation financière compliquée, et, de l’autre, un engouement dans les stades, avec plus de 27.000 personnes en moyenne par match », a expliqué Marie Barsacq dans le journal Ouest-France.

L'Italie a tenté de lutter contre le piratage

Parmi les sujets de préoccupations, les droits TV en chute libre forcément. L’addition a été lourdement réduite, et DAZN comme BeIN Sports ne cumulent même pas 500 millions d’euros par an, alors que Vincent Labrune rêvait du milliard. La plateforme britannique essaye de trouver une solution pour être plus attractive et enfin enregistrer de nouveaux clients. Mais les nouvelles venues d’Italie dans la lutte contre le piratage ne sont pas bonnes.

Egalement détenteur des droits de la Serie A, DAZN a entamé depuis deux ans une chasse à l’IPTV à travers l’opération Piracy Shield. Selon Clubic, qui s’appuie sur les premiers retours plus de 12 mois après l’intronisation, les nombreux blocages n’ont pas permis de faire descendre les audiences illégales, les utilisateurs frauduleux se déplaçant simplement d’un site à l’autre, d’une application à l’autre, d'un moyen à un autre. Même l’acharnement à bloquer des sites ou moyens illégaux, n’a pas permis de faire se tourner les gens vers les offres classiques qui n’ont absolument pas évolué au niveau de leur fréquentation malgré cette lutte contre le piratage beaucoup plus intense de l’autre côté des Alpes. Pas de bon augure pour les diffuseurs du sport français, qui ne voient pour le moment pas de solution à ce problème.