DAZN est au centre des critiques, mais limiter ces dernières au seul prix de l'abonnement est faire fausse route selon un expert.
La vente des droits TV pour la diffusion de la Ligue 1 sur la période 2024-2029 n'aura pas été de tout repos. Après plusieurs mois de négociations avec de nombreux groupes, c'est finalement l'entité britannique DAZN qui a obtenu les droits. Ce, à quelques jours seulement de la première journée du championnat de France de Ligue 1. En parallèle, c'est surtout le prix des abonnements pour pouvoir voir le football français qui a été vivement critiqué. L'actuel diffuseur propose un abonnement mensuel de 30 euros pour voir 8 matchs sur 9, le dernier étant en différé. Pour de nombreux téléspectateurs, ce tarif n'a pas lieu d'être. Pour Vincent Chaudel, le problème est pourtant ailleurs que dans le prix.
Vincent Chaudel l'affirme, le prix est raisonnable
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— Vincent Chaudel (@ChaudelV) August 30, 2024
Les tarifs 🇫🇷 étant comparables voire inférieurs à ceux de nos voisins, "le sujet n'est pas le prix de l'offre"
Autres pistes :
- engagements précédents
- intérêt de fans pour la L1
- catalogue de droits de #DAZN
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En utilisant l'argument de l'intérêt porté au football français par les fans, Vincent Chaudel, cofondateur de l'Observatoire du sport business, affirme dans une interview accordée à Stratégie que le prix de l'abonnement à DAZN est fondé. « Le sujet n’est pas le prix de l’offre : soit le championnat n’est pas assez important pour les fans aient envie de l’avoir, soit il y a un sujet sur le catalogue des contenus », explique-t-il. Avant de poursuivre. « Ce n'est pas simple, en un temps si court, de faire le tour des 18 clubs pour négocier avec eux des tarifs préférentiels pour les abonnés des clubs comme le font DAZN et Sky en Italie », conclut Chaudel en expliquant que le retard pris par Vincent Labrune dans le choix du diffuseur a finalement provoqué ce tarif mensuel. Jugé clairement trop élevé en France, notamment parce que la LFP se compare à la Premier League ou la Bundesliga, mais que le niveau de jeu, la présence des stars et les performances en Europe sont très loin d'atteindre ceux de nos voisins.
