Le 25 janvier, Canal + a fait le choix d’attaquer la LFP en justice afin de contester la validé de l’appel d’offres lancé la semaine dernière.
La chaîne cryptée souhaitait que la Ligue de Football Professionnel remette en jeu l’intégralité des lots, et non pas seulement ceux laissés vacants par Mediapro, à savoir 80 % des droits de la Ligue 1. Canal + estime que le tarif de 330 ME par an pour les matchs du samedi à 21 heures et du dimanche à 17 heures n’est plus connecté avec la réalité actuel du marché. Devant l’inflexibilité de la LFP, qui refuse de remettre en jeu les lots détenus par BeInSports et sous-licenciés à Canal +, la filiale de Vivendi pourrait faire le choix radical de boycotter l’appel d’offres, dont la clôture est fixée au lundi 1er février.
Selon les informations obtenues par Le Parisien, cette menace est bien réelle même s’il est pour l’heure impossible de savoir s’il s’agit d’une réelle volonté de Canal + ou d’un énormissime coup de bluff. « C'est en tout cas ce que Maxime Saada, président du directoire de Canal + et bras droit de Vincent Bolloré, a récemment fait savoir aux dirigeants de la LFP. Et jusqu'ici, on peut raisonnablement affirmer que le diffuseur historique du championnat s'en est tenu à ce qu'il a dit » note le quotidien francilien avant de poursuivre. « La chaîne cryptée peut aussi se porter acquéreur et, si elle gagne, renoncer à sa plainte. C'est l'autre scénario imaginé par les observateurs de ce drôle de bras de fer ». Reste maintenant à voir quel sera le choix définitif des dirigeants de Canal +, lesquels se sont toujours dis intéressés par l’idée de récupérer l’affiche du dimanche soir, mais qui n’ont pas vocation à récupérer les autres matchs de Ligue 1.