Le dossier des droits télé du football en France est en pleine lumière, et le PSG a tenu à faire connaitre sa position par le biais de l'un de ses hauts dirigeants.
Il y a encore quelques années, parler des droits télé restait un phénomène rare qui revenait tous les trois ou quatre années. Mais depuis le fiasco de Mediapro et sa chaine Téléfoot qui a laissé le football français sans voix, c’est désormais un sujet de préoccupation quotidien pour les clubs et les acteurs de la Ligue 1. Canal+ s’est senti floué par la répartition qui en a découlé et a décidé d’abandonner le championnat de France. Locomotive au niveau de l’image et des revenus financiers de la Ligue 1 pendant près de 40 ans, la chaine cryptée a laissé une Ligue en grande difficulté pour l’appel d’offre du printemps dernier. Et si DAZN et BeIN Sports ont fini par faire une offre commune revue à la baisse, cela a été très compliqué pour Vincent Labrune de boucler un deal, juste avant la reprise du championnat.
Le PSG aurait pu la jouer solo
Dans toutes les discussions, il s’avère que Nasser al-Khelaïfi, en raison de sa double casquette de président du PSG et dirigeant de BeIN Sports, a été pointé du doigt. Et pourtant, le Qatari a été plutôt grand seigneur avec les clubs français, il aurait pu jouer sa carte en solo au moment où le pire se préparait. C’est ce qu’a tenu à faire comprendre Victoriano Melero, directeur général du PSG depuis le mois d’octobre dernier, dans un entretien au Figaro.
⚔️ Des Nantais vaillants s’écroulent au Vélodrome dans les 20 dernières minutes d’un match engagé des deux côtés.
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) March 2, 2025
L’OM (2E) garde 3 points d’avance au classement sur l’OGC Nice (3E). pic.twitter.com/aJuctNUo5V
« Certains oublient que s’il n’y avait pas eu de commercialisation des droits à l’issue de l’appel d’offres, les clubs les reprenaient. Si on était arrivé au chaos absolu, le PSG aurait certainement récupéré davantage que les 35 ME qu’il aura en droits TV cette année. Les relations avec Canal+ ont toujours été tendues, on a toujours voulu mettre quelqu’un en face, TPS, Orange, beIN Sports, Amazon, sans parler de Mediapro. Le fait que Canal+ a décidé de ne pas venir sur le dernier appel d’offres est le résultat d’une longue histoire et d’une particularité du paysage audiovisuel français, avec un acteur dominant qui est Canal + », a souligné Melero, pour qui le départ de Canal+ a totalement redessiné la carte du financement du football français.