La saison a démarré depuis près de trois mois et BeInSports a déjà diffusé sept matchs… sans payer un centime aux clubs de Ligue 1. Une situation difficilement tolérable qui passe mal chez les présidents.
La situation se tend entre BeInSports et la Ligue 1. Diffuseur d’un match par journée de championnat, la chaîne qatarie n’a toujours pas réglé sa première échéance, d’environ 20 millions d’euros. Les montants qui ont été versés aux clubs de Ligue 1 au 30 août ont donc été amputés de 24 % par rapport à la somme prévue puisque malgré les critiques à son encontre, DAZN a parfaitement honoré sa partie du deal. Au contraire, BeInSports traîne des pieds et se fait désirer, ce qui provoque l’agacement des présidents de Ligue 1. Cela tombe bien, ces derniers se retrouvent ce jeudi à l’occasion d’un collège.
Beinsports est un mauvais payeur et pas qu'en France https://t.co/3NL5BywCw1
— Foot01.com (@Foot01_com) October 14, 2024
L’occasion pour les patrons des clubs français d’évoquer le cas BeInSports selon L’Equipe. Une contre-attaque pourrait s’organiser de la part des présidents afin de mettre la pression à la chaîne qatarie qui diffuse gratuitement le championnat de France depuis trois mois. Dans son édition du jour, le quotidien national révèle que pour justifier cette absence de paiement, BeIn explique qu’aucun contrat n’a été signé et qu’elle n’est donc pas dans une situation illégale. Plusieurs points sont encore à régler avant de signer le contrat, notamment sur la volonté de la chaîne de pouvoir sous-licencier son match du samedi à 17 heures à un autre diffuseur si elle le souhaite. Sauf qu’à ce jour, la LFP est intransigeante sur son point.
Les présidents de Ligue 1 réunis ce jeudi
Pour une question de clarté auprès des consommateurs, la Ligue ne veut pas de troisième diffuseur en plus de DAZN et de BeInSports. Une position incompréhensible pour la chaîne qatarie, qui avance de son côté qu’un troisième diffuseur ne pourrait être que bénéfique à la Ligue 1 pour son exposition. Les négociations vont donc se poursuivre avec l’espoir de rapidement trouver un accord, car les clubs français ont besoin de cet argent. D’autant plus que le montant global des droits TV, près de 500 millions d’euros, est déjà bien en-dessous des attentes.