Il y a quelques semaines, la LFP a attribué 80 % des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2 à Amazon.
Le géant du e-commerce américain va payer 250 ME par an pour huit matchs de Ligue 1 et huit matchs de Ligue 2 par journée. La somme est bien éloignée des 800 ME promis par Mediapro en 2018 et met surtout en lumière l’absence de cohérence avec le prix des autres lots. Par exemple, BeInSports va payer 330 ME pour seulement deux matchs de Ligue 1 par journée tandis que Free paie 42 ME par an pour diffuser les images du championnat de France en léger différé sur les supports mobiles. Dans une interview accordée à BFM Business, le directeur général du groupe Iliad, la maison-mère de Free, s’est fâché au sujet de ce manque de cohérence et de justesse dans les tarifs des droits TV.
« Quand on voit l'évolution de ces lots, on a payé le prix fort. Amazon a peut-être récupéré le plus beau lot à un prix totalement bradé, il faut dire les choses telles qu'elles sont. (...) Une question de traitement d'équité entre les différents opérateurs se pose. C'est vrai pour Free, mais aussi pour beIN et Canal + » regrette Thomas Reynaud avant de poursuivre. « Un bras de fer à envisager avec la LFP ? Nous avons des discussions avec la Ligue sur ce sujet ». Et de conclure. « J'espère que les Français vont pouvoir revenir dans les stades, parce que c'est une superbe application qui a du sens si vous êtes en situation de mobilité. Comme on l'a lancée en plein confinement dans des stades vides ou des situations de non-mobilité, c'est vrai que c'était un peu moins pertinent ». Le retour des supporters dans les stades, la clé du succès de l’application Free Ligue 1 ? Espérons avoir la réponse très vite, cela voudra dire que les enceintes françaises auront retrouvé du public.