A la fois dirigeant du Paris Saint-Germain et de BeInSports, Nasser Al-Khelaifi ne fait plus du tout l'unanimité au sein de la Ligue de Football Professionnel. Le patron qatari du PSG commence à avoir une attitude déplaisante.
Pendant longtemps les responsables des clubs de Ligue 1 ont loué l’attitude de Nasser Al-Khelaifi. En avril dernier, Jean-Michel Aulas félicitait personnellement le président du Paris Saint-Germain pour son comportement dans le dossier de la Super Ligue. Mais si le Nasser patron du PSG est plutôt bien vu, le Nasser patron de Bein Media Group est nettement plus décrié. Et ce n’est pas le refus de la chaîne qatarie de payer les droits de la Ligue 2 il y a quelques jours, en attendant d’en faire de même avec ceux de la Ligue 1, début août, qui vont contribuer à améliorer l’image de NAK. D’autant plus que comme par hasard, l'Equipe explique que le président du Paris Saint-Germain était absent lundi lors de l’assemblée générale de la Ligue de Football Professionnel à l’occasion de laquelle Vincent Labrune a prévenu les dirigeants des clubs de Ligue 1 et Ligue 2 que BeInSports avait manqué à ses obligations budgétaires.
Faute d’avoir réussi à s’expliquer de vive voix avec Nasser Al-Khelaifi, la tension monte d’un cran entre ce dernier et ses collègues dirigeants, lassés de voir l’homme aux deux casquettes ne jamais assumer cette double fonction. Et les voix s’élèvent pour faire remarquer que cette fois, c’est une véritable « action hostile » qui a été validée par le dirigeant qatari vis-à-vis de la LFP, où l’on est également agacé du ton de plus en plus incisif de ce dernier. Il faut désormais avoir ce que BeinSports va faire des deux matchs de Ligue 1 qu’elle a achetés en 2018, car si la chaîne refuse de les diffuser et de les payer, alors la LFP pourrait envoyer Al-Khelaifi au tribunal, et forcément la double casquette du patron du média sportif et du président du PSG serait lourde à porter.